Chapelle la guerre et la paix de Picasso
Musée Municipal Magnelli Musée de la Céramique
Place de la Libération - Tél. 04 93 64 71 83
Construite au milieu du XIIIe siècle, la Chapelle du Château du Musée est de style roman avec voûte en berceau brisé. A noter l’extraordinaire appareil de pierres taillées.
Musée National Picasso abritant la remarquable fresque « la guerre et la paix » réalisée par ce peintre en 1952.
La Chapelle a été vendue avec la maison abbatiale au titre des biens nationaux en 1791 à J. MAUREL et acquise par la ville en 1972. Elle n’a jamais été rendue au culte, elle a servi de moulin à huile.
Chapelle Saint-Antoine ermite
Col Saint-Antoine - Route de Cannes
Construite au début du XVIe siècle, elle a été agrandie par la fermeture du porche.
Elle abrite un tableau en mauvais état de Saint-Antoine Ermite. Lieu de culte : une messe par an pour la Saint-Antoine.
A une cinquantaine de mètres de la chapelle, existe un site archéologique où l’on a retrouvé des sépultures d’époque romaine. Avant d’être consacrée au culte chrétien, la structure d’origine faisait peut-être partie d’un site cultuel romain.
Elle a été vendue comme biens nationaux le 27 prairial an VI à M.J PORRE et rendue au culte.
Chapelle Saint-Roch
Place Saint-Roch 12 Avenue de l’Hôpital - Quartier Saint Roch
Tél : 04 93 64 17 53
Construite au XVIIe siècle, de pierre enduite.
Elle abrite la statue de St-Roch et de son chien.
Lieu de culte : Dans cette chapelle est célébrée la Saint-Roch. La statue du patron, censée protéger les Vallauriens de la peste et des maladies contagieuses, est conservée à l’intérieur de l’édifice. Devant le porche est érigé un calvaire en fer forgé de 1851.
Elle a été vendue comme biens nationaux le 27 prairial an VI à M. J AUTRAN et rendue au culte.
Chapelle Notre-Dame des Grâces
Chemin de Notre- Dame, Chemin des Pertuades
Cette chapelle, orientée Est/Ouest, d’assez grandes dimensions, comporte une nef à un vaisseau, surmontée d’une voûte plein cintre enduite. Elle a été construite au XIIe siècle ; Porche ajouté au XVIIIesiècle.
La totalité de la construction était sûrement enduite, et ce n’est que lors de la première restauration que les pierres ont été mises à jour et jointoyées. Un magnifique retable (1694) ferme le chœur, avec en son centre un tableau représentant l’assomption avec Sainte- Claire et Sainte- Agathe.
Au-dessus de l’entrée principale, clocheton avec une cloche, surmonté d’une statue de la vierge.
Fresque en peinture fluorescente de Jean Goujon (peintre Vallaurien) datant de 1957.
Lieu de culte : Sert aux offices du dimanche et à la célébration de baptêmes et mariages.
Appartenait à la confrérie de Notre Dame des Grâces jusqu’en 1793. Lors de sa vente en biens nationaux, elle fut achetée par Messieurs Cevoule et Laty, rendue au culte en 1807.
On y venait en procession et en pèlerinage car elle était réputée pour guérir des tremblements.
Chapelle de la Miséricorde
Place Jules Lisnard - Tél : 04 93 64 58 24
Achevée en 1664 à l’angle sud-ouest de la vieille ville (Place Jules Lisnard ou place du Portail), la chapelle de la Miséricorde fut la propriété d’une confrérie de Pénitents noirs jusqu’à la Révolution. Elle est achetée en 1796, lors de la vente des biens nationaux, par des particuliers, Jean-Antoine Cevoule et Antoine Laty, qui en font don, en 1807, à la paroisse de Vallauris. Depuis 1980, elle est mise à la disposition de la commune pour des activités culturelles.
L’édifice est de forme simple. Au cours des siècles, l’intérieur a subi différentes modifications qui ont fait disparaître son riche décor baroque. Seul reste, au fond de la chapelle, l’autel galbé en stuc avec son retable, qui constitue la pièce majeure du lieu. Le retable architecturé en bois, partiellement peint en “faux marbre”, comporte quatre tableaux : une Descente de Croix entourée de treize scènes de la Passion, un Saint Blaise, un Saint François de Sales, et un Couronnement de la Vierge par la Trinité. La Descente de Croix est une copie, d’après gravure, d’une œuvre de Federico Barocci, peinte pour la chapelle Saint-Bernardin de la cathédrale de Pérouse en 1569. Federico Barocci était un peintre de composition religieuse, portraitiste, dessinateur et graveur. Son œuvre marque le passage entre le maniérisme et le baroque. Célèbre dès 1560, il travaille pour de nombreuses villes en Italie. Il acquiert une renommée considérable qui perdure jusqu’au XIXe siècle. Lui-même grave peu, mais les gravures d’après ses œuvres sont nombreuses. Il existe plusieurs copies notables de la Descente de Croix de Barocci dans la région : à Annot (chapelle Sainte-Croix des Pénitents Blancs) et à Saint-Dalmas-Valdeblore (chapelle des Pénitents Blancs).
Le 26 janvier 2004 le retable a été classé monument historique. Les deux bancs du prieur et du sous-prieur de la confrérie ainsi que les lambris des stalles des pénitents sont quant à eux, inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers classés.
Aujourd’hui la chapelle accueille des expositions à l’occasion desquelles les artistes créent un dialogue avec le lieu, des séries de concerts qui bénéficient de la très bonne acoustique du bâtiment, des rencontres, des conférences …
Tous les deux ans, une exposition de la Biennale Internationale de Céramique d’Art y est installée. (http://biennale.vallauris.free.fr)
La chapelle est une étape du parcours La Route du Baroque, mis en place par le Conseil Général des Alpes-Maritimes
Chapelle Saint-Bernard
Chemin de Saint-Bernard
L’année de construction n’est pas clairement identifiée (vers le XVIIe siècle), en pierre enduite, cette chapelle est fondée par la confrérie des « Ames du Purgatoire » sur le chemin qui conduit au village des Clausonnes.
Elle fut vendue comme bien national à la fin de l’ancien régime le 27 prairial an VI à M. J. AUTRAN et rendue au culte vers 1807.
Le tableau au-dessus de l’autel représente Notre- Dame du Rosaire avec Sainte-Rose, une statue de Saint-Bernard avec la crosse et une église abbatiale.
Lieu de culte : une messe par an lors de la Saint Bernard le 20 août
Au XVIIIe siècle, cette chapelle appartenait à la confrérie des « Ames du Purgatoire ». A noter que les membres de la confrérie y étaient enterrés.
Église Sainte-Anne /Saint-Martin 1839-1882
Architecte : Jacques Quire
Entrepreneur : Jean-Baptiste Bœuf Fils
Pierre enduite
Avenue Georges Clemenceau
Cette église paroissiale à façade baroque s’élève à l’emplacement d’une ancienne église paroissiale et de la chapelle Saint Bernardin des pénitents blancs, contiguë à celles-ci.
Vendue comme bien national en 1793, cette dernière est, comme de nombreuses chapelles de la commune, rendue à la paroisse en 1807, avec obligation qu’elle soit consacrée perpétuellement et exclusivement à l’exercice du culte catholique romain.
Vous pouvez consulter et télécharger le dépliant de présentation de cette église disponible ci-dessous. Le document est également diffusé par la Maison du tourisme (04 93 63 82 58 - 04 93 63 73 12).
Chaire - XVIIe siècle
Sculpteur : Sicard
Bois de noyer
Église Sainte Anne – Saint Martin
La chaire provient de la précédente église paroissiale. Elle est l’œuvre de Sicard, artiste originaire de Vallauris, sculpteur. et ébéniste à la cour de Louis XIV.
Saint Martin - XVIIe siècle
Sculpteur : artiste de l’école de Grasse Carton-pâte doré
Eglise Sainte Anne – Saint Martin
Le choix de Martin en tant que patron de la paroisse laisse supposer que l’église primitive est construite sur le site d’un ancien sanctuaire romain dédié à Mars.
Saint Martin, évêque de Tours au IVe siècle, est en effet à l’origine de l’évangélisation des campagnes encore païennes dans toute la France.
Saint Joseph et l’enfant Jésus - XVIIe siècle
Sculpteur : artiste de l’école de Grasse Carton-pâte doré
Eglise Sainte Anne – Saint Martin
Le personnage de Joseph de Nazareth, époux de Marie et père nourricier de Jésus, n’apparaît au Moyen Age que dans les scènes de la vie de la Sainte Famille.
Ce type de représentation, Joseph tenant l’Enfant par la main, est issu des changements instaurés au XVIe siècle par Thérèse d’Avila et par les jésuites.
Tabernacle - 1745
Bois doré
Eglise Sainte Anne – Saint Martin
Ce tabernacle provient de la chapelle de la Miséricorde. Il contient les hosties consacrées pendant la messe, conservées pour la communion des malades et des mourants. Le mot dérive du latin taberculunum, tente, qui symbolise la présence de Dieu pour le peuple juif durant l’Exode.
Le conopée, voile aux couleurs liturgiques - violet, blanc ou vert -, contribue à rendre à cette armoire l’apparence de la « tente de la rencontre », où Moise aurait conversé avec Yahvé.
Douzième station de chemin de croix - Fin du XIXe – début du XXe siècle
Sculpteur : Antoine Ambrosio-Donnet - Pierre tendre
Eglise Sainte Anne – Saint Martin
Les stations du chemin de croix symbolisent les quatorze pauses que Jésus aurait faites sur le chemin du Calvaire. Celles qui entourent l’église sont encastrées dans le mur depuis la restauration de 1985.
Église Saint-Pierre - XIXe siècle
Pierre enduite
Avenue de la Liberté Golfe-Juan
Au XIXe siècle, le hameau de Golfe-Juan se développe et devient un eparoisse, indépendante de celle de Vallauris. Cette église est alors construite, grâce à un don privé, et dédiée à saint Pierre, patron des pêcheurs.
Devant l’entrée principale se trouve une statue de Notre-Dame de Lourdes, abritée dans une niche ; une croix de mission est érigée dans le jardin depuis 1901.