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2016

Du 2 juillet au 31 octobre 2016, a eu lieu la XXIVème Biennale Internationale de Vallauris - Création contemporaine et céramique, présentant à travers les 6 lieux du parcours d’expositions, 7 expositions / 65 artistes / 150 oeuvres / 14 nationalités.



Le concours

Musée Magnelli, Musée de la Céramique

Institué depuis 1966, le concours constitue le fondement historique de la Biennale Internationale de Vallauris - Création contemporaine et céramique. Il est destiné à encourager, à faire connaître et à récompenser des talents européens afin de faciliter leur reconnaissance. Il donne lieu à une exposition au musée Magnelli, musée de la céramique, à une publication dans le catalogue de la manifestation et à la remise de récompenses. Trois sections sont constituées, témoignant de la diversité dans l’utilisation actuelle du médium céramique : « Contenant » / « Sculpture » / « Design ».

Pour la 24ème édition, le Jury, composé de personnalités du monde des arts et de la céramique : Christine Germain-Donnat, conservateur en chef, Musée Borély / Hélène Huret, fondation Bernadaud / Catherine Issert, galerie Issert / Angélique Escandell, critique / Sandrine Rousseau, artiste, directrice artistique du Centre "Vallauris Institute of Arts" et de la galerie C k’OMSA / Henri Jobbé-Duval, commissaire général du Salon « Révélation » / Alain Lardet, co-fondateur des Designer’s days et Laurent de Verneuil, commissaire d’expositions, a retenu 28 dossiers de candidatures sur les 289 déposés : 10 dans la catégorie "Contenant" / 18 dans la catégorie "Sculpture". Les projets proposés n’ont pas permis au Jury de sélectionner des candidats dans la catégorie « Design ».

Les 12 et 13 mars 2016, le Jury a désigné les lauréats 2016 :

Grand prix de la Ville de Vallauris
Artiste : Marc Alberghina
Pays : France
Œuvre : Autocombustion spontanée
Dotation : 15 000 €

Prix de la Ville de Vallauris « Section Contenant »
Artiste : Brendan L.S Tang
Pays : Irlande
Œuvre : Manga Ormolu Ver. 2.1-b
Dotation : 5 000 €

Prix de la Ville de Vallauris « Section sculpture »
Artiste : Patrick Loughran
Pays : France
Œuvre : Garden of Eden
Dotation : 5 000 €

Le prix spécial « Moins de trente-cinq ans »
Artiste : Helene Kirchmair
Pays : Autriche
Œuvre : Bellies
Dotation : 3 000 €

Kim Joon

Musée Magnelli, Musée de la Céramique

Artiste plasticien coréen, Kim Joon explore les thématiques du désir et de la mémoire en associant dans ses compositions numériques l’ancien et le moderne, des motifs issus de la tradition artistique coréenne et des références à la culture pop occidentale.

Sa maîtrise des technologies informatiques lui permet de créer des tableaux qui questionnent la notion de tatouage envisagé comme manifestation des conflits à l’œuvre dans la construction de l’identité de l’individu.

La série de tirages numériques présentée à la Biennale de Vallauris est construite autour de fragments de porcelaine qui évoquent des corps humains nus. Kim Joon décore ces formes anthropomorphiques de tatouages issus des motifs traditionnels de grandes manufactures européennes de porcelaine telles que Villeroy & Boch, Herend et Royal Copenhague. Se crée alors sur la porcelaine blanche, lisse et brillante, une surface illusoire jouant sur la sensualité et la fragilité liées au matériau.

À travers les créations de Kim Joon, le spectateur est invité à porter un nouveau regard sur la porcelaine.

La Corée du Sud, pays invité d’honneur

Salle Eden

Des céladons de la période Koryo à la porcelaine blanche de l’époque Choson, la Corée possède une riche tradition céramique. Invasions et guerres ont mis à mal cet héritage culturel mais après la guerre de Corée (1950 – 1953), la redécouverte des techniques anciennes permet une renaissance de l’art céramique en Corée du sud. Aujourd’hui, ce pays, en s’appuyant sur la maîtrise technique alliée à un enseignement innovant et s’ouvrant à toutes les nouvelles formes d’expression du médium « terre », apparait comme un pays particulièrement novateur dans le renouvellement en cours de la céramique.

La Biennale de Vallauris a mis à l’honneur la scène céramique contemporaine de Corée du sud en présentant, à la salle Eden, une sélection d’œuvres de créateurs coréens témoignant de ce rôle précurseur de la Corée du sud. Intégration de nouvelles technologies, apport d’autres matériaux, détournement de la tradition : les œuvres exposées donnent à voir au visiteur une grande palette de virtuosités techniques et visuelles.

L’exposition a permis de découvrir les œuvres d’artistes de générations différentes : Bae Se Jin / Baek Jin / Jung Hyesook / Kim Minjoo / Kim Myung Joo / Lee Eun Young / Lee Kyungmin / Lee Seung-Hee / Lee Yun-Hee / Maeng Wook-Jae / Shin Dong Won / Yuh Sunkoo.

Manifestation organisée dans le cadre de l’Année France-Corée 2015-2016.

Made in Netherlands

Maison des quartiers

Si le design hollandais est depuis longtemps connu et reconnu, il a aujourd’hui plus que jamais le vent en poupe. Son identité se décline entre rigueur, fonctionnalité et fantaisie.

Une des caractéristiques du design néerlandais est le détournement de la matière, et notamment en céramique. La collaboration entre designers néerlandais et les grandes manufactures européennes (Royal Tichelaar Makkum, Sèvres, Nymphenburg) a donné naissance à des œuvres emblématiques. Pureté du dessin de la ligne, travail sur la surface ou la couleur, jeu sur l’identité historique céramique des Pays-Bas en réinterprétant, le plus souvent avec humour, la faïence de Delft, les créations des designers néerlandais renouvellent sans conteste le champ de la céramique.

Lors de la Biennale de Vallauris, ont été présentées des créations iconiques de designers de renoms ainsi que celles de la jeune génération. Nombre de ses créations ont déjà intégré les collections publiques françaises et européennes. Ainsi, les œuvres, entre autres, de Hella Jongerius, Marcel Wanders, Studio Job, Aldo Bakker, Chris Kabel ont été présentées ensemble pour un panorama de la vitalité du design hollandais en céramique.

Artistes exposés : Hella Jongerius, Marcel Wanders, Gijs Bakker, Richard Hutten, Aldo Bakker, Ineke Hans, Chris Kabel, studio Job, Bertjan Pot, Demakersvan, rENs, Elastic Brand, Jurgen Bey

Christin Johansson : Refugium

Salle Arias

D’origine suédoise, Christin Johansson apparaît comme l’une des artistes les plus novatrices et radicales de la scène scandinave céramique contemporaine en combinant la céramique à des performances artistiques.

Pour la Biennale 2016, Christin Johansson a investi durant une semaine – du 2 au 9 juillet - l’ancien salon de coiffure d’Eugenio Arias, proche de Picasso lors de ses années à Vallauris. Elle était accompagnée d’un co-performeur, Peter Scherrebeck Hansen, artiste vidéo, musicien et danseur. Ils ont créé un espace à la fois physique et énergique, mais également intérieur et intime, dans lequel aucune parole n’est échangée. Les spectateurs ont été invités à prendre part à la performance et à investir les lieux. Le salon de coiffure est devenu ainsi un sas pour le public, favorisant une rencontre plus intime avec le moi. Il s’agit de se dépouiller des usages et conventions de l’existence humaine pour s’en tenir aux fondamentaux : présence et incarnation. Tout comme les artistes, les spectateurs ont été invités à trouver et pénétrer avec leur corps cet espace de silence intérieur, ce refuge.

À partir du 9 juillet, la vidéo de la performance a été diffusée dans la salle Arias, mais l’espace sacral mis en place par l’artiste est resté ouvert aux visiteurs qui ont continuer à l’investir.

Objets ?...Objections !

Salle Jules Agard

Chose concrète destinée à un usage, l’objet, par le prisme de l’art moderne, a acquis une nouvelle place. À travers une sélection d’œuvres de plasticiens, céramistes et designers, l’exposition Objets ?... Objections ! interroge ce statut de l’objet.

Quoi de plus quotidien qu’un objet en céramique ? Encore plus que d’autres objets, l’objet céramique évoque un univers domestique, rassurant et sécurisant. En effet, la céramique se définit avant tout par la fabrication d’objets, le plus souvent fonctionnels. S’emparer d’un objet céramique, attaquer et remettre en cause cet univers connu ouvrent aux artistes tout un champ de possibilités pour jouer sur la perception du spectateur et offrir un nouveau dialogue dans lequel ce qui semble être reconnu se dérobe et nous amène à voir autrement.

Tourné, retourné, détourné, l’objet devient autre : sculpture, paysage, langage… Il devient porteur de nos rêves, fantasmes ou peurs. La diversité des démarches ont en commun de mettre en avant les qualités plastiques de la terre.

Intrigantes, attirantes, parfois ludiques, les œuvres présentées donnaient à voir de nouvelles formes esthétiques.

Artistes exposés : Philippe Barde, Guillaume Bardet, Anton Reijnders, Dawn Youll, Didier Faustino, Pernille Pontoppidan Pedersen, Tamsin van Essen, Livia Marin, Bouke de Vries

Bertozzi & Casoni : rêves éveillés

Espace Grandjean

Depuis leur rencontre à l’Institut national d’Art de la Céramique à Faenza en Italie, Giampolo Bertozzi et Stefano Dal Monte Casoni ont entamé une remarquable collaboration artistique. De formation classique, ils participent depuis le début de leur collaboration à l’essor d’une nouvelle céramique en tant que médium artistique à part entière.

Leur évolution artistique les a amenés, à partir des années 2000, à se tourner vers l’utilisation de matériaux et de technologies industrielles. Leur travail est devenu, dès lors, plus conceptuel et s’est radicalisée. Leurs sculptures, assemblages d’objets trouvés moulés en céramique, traitent, avec humour, de la question du détritus, du déchet, du périssable. Leur parfaite maîtrise technique d’un médium traditionnel leur autorise toutes les outrances dans un traitement hyperréaliste. Vanités contemporaines, leurs œuvres, nous renvoient à une critique de notre société où ce qui est consommé est immédiatement jeté.

Déjà primés, en 2000, lors de la XVIIème Biennale de Vallauris, un ensemble de créations récentes ont été présentées, pour la Biennale 2016, au sein de l’espace Grandjean. L’occasion d’explorer plus en avant l’univers de ce duo régulièrement exposé en Europe et aux Etats-Unis.


Illustrations




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